GIMA 125 la petite dernière

Saluons les entrepreneurs courageux comme Msieur Hilario Gonzalez
http://www.moto-gima.com/


Gima 125 : la machine à remonter le temps
Par Thierry ETIENNE
http://www.lefigaro.fr/automobile/20070314.WWW000000380_gima_la_machine_a_remonter_le_temps.html

HILARIO GONZALEZ ne baisse pas facilement les bras. Le parcours professionnel de ce fils d’immigré espagnol, débarqué à Clermont-Ferrand à l’âge de 3 ans, fut pourtant semé d’embûches. Quand il fonde GB Méca en 1991, un atelier de mécanique de précision sous-traitant de l’industrie médicale et aérospatiale, il a foi en l’avenir et n’imagine pas que de futures délocalisations auront raison de son carnet de commandes. L’homme, tenace, accuse le coup et, loin de se décourager, il décide de mettre son savoir-faire au service d’une tout autre aventure : la production de motocyclettes.
L’idée a germé dans l’esprit de cet amateur de motos anciennes quand il acheta une Gima 125 qu’il projetait de restaurer pour son fils. La société GIMA pour Groupement industriel mécanique automobile avait été fondée en 1946 par un certain Paul Josué, ingénieur de son état. Cette petite marque implantée à Chamalières produisit, entre 1947 et 1954, des motos équipées pour la plupart d’un moteur AMC, une mécanique fort répandue à l’époque puisqu’on la retrouvait sur bon nombres d’Alcyon, d’Automoto, de DS Malterre et de New Map. AMC, c’étaient les Ateliers Mécaniques du Centre où Hilario a fait ses classes comme tourneur sur métaux. Et ce n’est donc pas un hasard si son choix s’est porté sur la Gima 125 qui, pour la petite histoire, remporta sa classe au Bol d’Or en 1949.

Un défi plus administratif que technique
Une fois le modèle original désossé, Hilario fut convaincu que GB Méca et ses sous-traitants étaient parfaitement capables de faire ressurgir cette ancienne gloire du passé. Ce qu’il n’avait pas prévu, c’était que le défi allait devenir plus administratif que technique. L’équipe de GB Méca est en effet parvenue à produire une Gima 125 plus vraie que nature sans trop de difficultés en y ajoutant la touche maison : de superbes pièces taillées dans la masse. Les amateurs de belle mécanique apprécieront. Après avoir greffé des feux, des rétroviseurs et tous les accessoires devenus nécessaires à l’homologation d’une moto, Hilario pensait donc avoir fait le plus long du chemin. Las, l’administration française n’est pas du genre à se laisser émouvoir par la situation financière précaire d’une petite entreprise sise à Peschadoires, dans le Puy-de-Dôme. Et Hilario a longtemps attendu la confirmation de l’homologation de sa machine qui n’est arrivée que le 15 novembre dernier. Les deux cents premiers clients qui avaient signé dès la présentation de la machine au Mondial du deux-roues 2005 ont dû s’armer de patience, mais GB Méca leur promet maintenant une livraison l’été prochain.
Grâce à la confiance de ­M. Gonzalez, nous pouvons dire à ces clients qu’ils ont eu raison d’attendre. Nous avons eu l’opportunité de conduire brièvement le prototype ayant servi à valider le projet et force est de reconnaître que cette machine à remonter le temps ne manque pas de charme. Antithèse du scooter, la Gima 125 n’est ni rapide, ni pratique, ni maniable en ville. En revanche, elle n’a pas son pareil pour musarder sur les petites routes de nos belles campagnes. La Gima est à la catégorie des 125 ce que la Harley est à celle des grosses cylindrées : une belle machine au style délicieusement rétro, à la finition tout métal et au moteur donnant le meilleur de lui- même à bas régime. Une belle invitation à découvrir les joies de la moto ancienne, démarrage au kick et sélecteur de vitesses à droite compris, sans en subir les inconvénients.
GB Méca, tél. : 04 73 51 37 07.

La fiche technique

Moteur : Monocylindre 4 temps 125 cm³.
Puissance : 5,5 ch à 6 500 tr/mn.
Transmission : Boîte de vitesses à 4 rapports et chaîne.
Poids à sec : 110 kg.
Réservoir : 14 l.
Consommation : 3 l/100 km.
Vitesse maxi : 80 km/h. Prix : 4 200 eur .
BIEN VU : Un charme fou, produit manufacturé, agrément de conduite en balade, tarif raisonnable.
À REVOIR : Performances limitées, délai de livraison, qualité des équipements réglementaires.

Mon bon Bernard, la gima va mal, très mal.
Copié/collé du site VCF:

GIMA est dans la panade et a besoin du soutien de tous pour que cette belle histoire puisse continuer.

ALLEZ sur le site de soutien à GIMA, SIGNEZ la pétition et FAITES SUIVRE sur tous les sites que vous connaissez.


L'aventure du VCF a commencée comme ça, si nous nous y mettons, nous pouvons faire bouger les montagnes

http://www.soutien-gima.voxan.org/

fil@
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c'est fait !
déjà 74 signatures

J'ai un collegue de travail qui s'en est offert une .......kité en 175 cm3 pour la performance !!

ton collègue a raison c'est une trés belle moto et en 175 cm3 ça doit être sympa a conduire,j'ai valider mon inscription à la pétition du DOC on est 243 à l'avoir signer ce soir,

C'est fait aussi !

pour ceux qui veulent voir et essayer des VOXAN ce week end , le VCF organise une rencontre à Morlaix ce week end; le dimanche 27 juin avec les membres de voxan club de France, une ballade moto est prévu pour la journée

Dommage que ce soit pas plus près. J'ai vraiment envie d'en essayer une voxan!

Trop tard pour moi
Z'avaient qu'a faire ça il y a un an, depuis le temps que je voulais essayer un CR.
Maintenant je suis marié à mon italienne

J'hésite entre la course de côte de treglonou et essayer des Voxan...

Qui est partant pour essayer des Voxan ? Bernard tu y vas ? Si oui, il faut être à quelle heure là bas ?

Moi je vais voir la course en début d'aprèm et je reprends l'avion pour Lyon vers 17H. Donc pas d'essais Voxan pour moi, dommage j'aurai bien aimé y aller aussi...

Monsieur est un homme d'affaire surbooké...

Allez go pour essayer des voxans, le rdv est à 11 h 00 chez MK. Bernard on fait la route ensemble ? J'te préterais ptête ma moto...

le rendez vous est à 11h samedi 27 chez méca MK
il s'agit de la journée nationale VOXAN dans toute la France : voir ici

Merde t'avais écris dimanche 27 juin ! Donc demain y'a rien !

Tu ne savais pas que Bernard était faché avec les calendriers, les horaires bref le temps qui passe...

je viens d'envoyer une proposition de soutien sonnante et trébuchante au fils de Mr Gonzales, il est temps de mettre la main au portefeuille pour sauver l'entreprise,il leur faut trouver 150 000 € avant le 24 juillet, donc faites vos comptes ! on est des milliers sur la toile à lire les nouvelles de l'histoire de GIMA, il faut maintenant réagir activement !
je comptes sur vous !


lire le message de Nicolas Gonzales

Petit message reçu par facebook par la créatrice du groupe de soutien, de la part de Nicolas Gonzales :

Alors que notre mort est annoncée par le tribunal de commerce de Clermont Ferrand ,faute de trésorerie imposée (150 000• ) pour le 24 juillet , les motos sont là , bien vivantes.
Elles sont arrivées en même temps que les beaux jours, mais je ne sais plus , et mon père qui continu à ce battre comme toujours, ne veut pas changer ses valeurs ,fabrication française ,créer des emplois et donc de la richesse à un moment ou la mondialisation fait rage avec des pays sans système social , ou les enfants travaillent ,ou les salaires vont de 40 à 300€. Ces pays nous attirent vers le bas.
Mon père m'a appris à ne jamais renoncer,mais je ne peux croire à ce qui arrive,tant de confiance engagée de ,tant de belles rencontres humaine , tant de travail acharné et tant de moments de désespoir. Tout cela ne paiera peut être jamais.
Mais je dois m'y résoudre,si personne ne nous tend une main généreuse. Je regrette de ne pas avoir utilisé internet plus tôt, je me rend compte que cet outil de communication peut être fédérateur d'une grande solidarité.
C'est pourquoi je viens vers vous , tout d'abord pour vous remercier chaleureusement de votre soutien au combien symbolique pour nous.
Mais mon devoir m'impose aujourd'hui de vous supplier d'agir matériellement. Votre argent sera versé sur un compte bloqué et restitué si nous n'atteignions pas la somme exigée par le tribunal de commerce.
Pour un montant libre et quel qu'il soit , je vous invite à juger notre parcourt mais aussi notre réalisation et d'agir en votre âme et conscience, vous pouvez contribuer à sauver la marque GIMA made in France.
A toutes et à tous ,merci d'avance
Nicolas Gonzalez

Les dernières nouvelles de GIMA sont à lire sur VADIMOF(qui signifie VousAvezDItMOtoFrançaise )



http://www.vadimof.fr/nouvelles/index.html#gr%C3%A8ve_de_la_faim_GIMA3

le patron se démène avec les banquiers pour un prêt de 400000€ ; alors qu'il a déjà 150 précommandes, que la marque Hermès veut participer au lancement d'une collection d'article de luxe en collaboration avec GIMA, Sarko et fillon plus Estrosi sont au courant, grâce à un député de la région du Puy de Dôme. Pour l'instant Hilario Gonzalez à entamé une grève de la faim, en attendant la décision du tribunal au sujet d'une éventuelle liquidation de sa socièté mécanique ! dingue non ?



http://www.soutien-gima.voxan.org/spip.php?article1

Au lieu de claquer ton pognon à Tahiti tu pourrais avoir l'élégance de lui envoyer un gros chèque Bernard !

Ca m'a l'air vachement bien engagé l'industrie de la moto Française

chouchou a écrit:Au lieu de claquer ton pognon à Tahiti tu pourrais avoir l'élégance de lui envoyer un gros chèque Bernard !

c'est déjà fait , je t'ai pas attendu

zed a écrit:Ca m'a l'air vachement bien engagé l'industrie de la moto Française

c'est pas pire que les autres industries

y a du nouveau :
François Bayrou en Auvergne avec Michel Fanget 17/02

http://www.flickr.com/photos/regionsdemocrates2010/sets/72157623331564167/
François a rencontré Hilario hier !

Le déplacement a pour thème l'industrie de la moto. (lire la suite)

Arrivé le matin à Aulnat,François Bayrou s’est d’abord rendu à Peschadoires pour s’entretenir avec Hilario Gonzalez et le soutenir dans son combat pour sauver son entreprise, la dernière à fabriquer des motos françaises. Le projet est de fabriquer la moto Gima, 125 cm3 des années 50, avec la technologie actuelle tout en respectant les normes environnementales. La moto est homologuée, les carnets de commandes sont pleins (plus de 140 commandes), les premières motos sont sorties de la chaine de montage, mais les banques refusent leur aide. C’est le problème général des petites entreprises françaises, menacées par la compétitivité des produits fabriqués en Chine avec le risque de délocalisation. François Bayrou trouve que la région pourrait apporter son soutien à des projets viables, sans dépense d’argent mais en apportant sa caution auprès des banques.






http://www.mouvementdemocrate.fr/actualites/bayrou-deplacement-auvergne-170210.html